La PNF affiche une très belle santée
Rien ne sert de courir… Même si elle aurait, bien entendu, préféré mieux débuter sa saison, là où elle a laissé des plumes, 32-18 à Puget-sur-Argens, notre PNF a redressé la barre. Trois victoires et un match nul plus tard, voici les filles de Jérémy Schneider deuxième de la Poule 2, à un petit point d’une autre réserve, Grasse. Et à l’aide, notamment de Manon Giusta, les Antiboises ont justement écarté le leader, qui restait sur quatre succès de rang, en terres grassoises s’il vous plaît, 17 à 25. Le large groupe de la Nationale 2, permet justement à la réserve de bénéficier de joueuses de très bonnes qualité : Manon, Kim, Mbarka pour ne citer qu’elles.
“C’était un match à enjeux puisque nous savions qu’en cas de victoire, nous pouvions nous rapprocher du leader”, confie Manon. “C’était serré jusqu’à la 17e minute de jeu où on mène d’un but. Ensuite, notre défense nous a permis de récupérer des ballons et de commencer doucement à prendre le large. Le score est ainsi passé de 5-6 à 7-11 à la mi-temps.” Les filles ont donc compris que cette défense impactante et agressive était la clé, tout en essayant d’être moins brouillon en attaque. “C’est pleine de volonté et d’envie que nous sommes rentrées sur le terrain. Malgré un contexte assez tendu notamment dû à l’enjeu, nous avons su garder notre sang froid et rester focus sur notre objectif ce qui nous a valu nettement la victoire.”
Dans le même temps, avec la nette victoire de Puget-sur-Argens contre Cagnes-sur-Mer, on se retrouve, après cinq journées, avec quatre équipes en trois points. La course aux play-offs va faire rage. Mais elle devrait se faire sans Manon. Joueuse habituelle de notre Nationale 2, elle évolue depuis le début de saison avec la réserve. L’épaule, toujours son épaule, l’empêche de pouvoir évoluer à son véritable niveau. “Ce match face à Grasse était sans doute mon dernier. J’aurai cette semaine ma nouvelle date pour une opération.” Aura t-elle lieu avant ou après le 13 novembre et le déplacement à Bouc Bel Air ? Manon souffre d’une hyperlaxité multidirectionnelle aux deux épaules. “J’ai été opérée l’année dernière à gauche mais l’opération ne s’est pas très bien passée. Du coup, d’ici un mois, je me fait opérer de la droite. Une fois que ce sera fini, je repasserai sur la gauche. En attendant, je suis avec la PNF. Le handball me manquait trop. Je fais ce que je peux pour les aider. Je suis quand même assez limitée.”
La voilà donc, après quatre matchs joués, très bien placée pour savoir ce que peut réellement jouer ce groupe qui est monté il y a bientôt deux ans mais qui n’a pu encore exploiter ses capacités en PNF. “Je ne doute en aucun cas de leurs capacités à se maintenir et j’irai même jusqu’à dire qu’elles sont capables de jouer le haut de tableau. Je pense qu’à l’heure actuelle, leur seul point faible reste le nombre de joueuses disponibles par week-end. Si la N2F parvient à garder un large groupe, sans trop de blessures, de bonnes joueuses seront alors disponibles pour la réserve. Je souhaite à ce groupe le meilleur et surtout la victoire. C’est un super groupe qui a une volonté de fer, avec des joueuses dont l’expérience fait qu’elles savent appréhender tous les matchs et les gérer. Outre leur handball, le point positif à noter dans cette équipe: la cohésion et surtout la troisième mi-temps (rires).”
Place donc à une longue trêve, jusqu’au 13 novembre. Avec ou sans Manon ? Nous vous tiendrons rapidement informés.