Des enseignements dans tous les domaines
Après un an passé loin des terrains et des matchs, nos Titans se déplaçaient dimanche à Toulouse pour y affronter la réserve du Fenix. Avec 9h de bus dans les jambes, Julien Denat et ses partenaires voulaient à tout prix ne pas regarder leurs adversaires sur le terrain et rapporter des points de ce premier match de la saison. Malheureusement, la rencontre n’a pas souri aux Antibois qui s’inclinent de peu.
Tout s’est joué sur des détails et certainement un manque de rythme. Effectivement, la saison dernière, Toulouse a pu continuer à s’entraîner grâce à son statut de centre de formation alors que les Titans devaient rester à la maison et n’avaient pas l’autorisation de jouer au handball. Malgré un début de rencontre accroché, le Fenix est parvenu à creuser l’écart au bout de dix minutes de jeu. En passant de 3-3 à 8-4 en leur faveur, les Toulousains pensaient tuer le match. Mais c’était sans compter sur un retour des Titans juste après un temps mort posé par Zeljko Anic. Petit à petit et notamment grâce à de nombreux arrêts de Saint-Voirin dans les cages ou des buts de Bossenauer (6/6) et Ghibaudo (4/6), Antibes est parvenu à rattraper son retard pour n’être qu’à deux longueurs à la pause.
Au retour des vestiaires, nos Antibois affichent la même lancée et parviennent même à égaliser et à prendre l’avantage grâce à ces mêmes Bossenaeur et Ghibaudo (16-17, 38e) mais vont subir un lourd réveil des Toulousains (23-17 ; 48e). Un passage à vide de dix minutes sans marquer qui coûte cher aux hommes de Zeljko qui s’inclinent malgré un retour express dans les dernières minutes de la rencontre (27-24).
Il faudra rebondir dès samedi soir avec la réception de la réserve de Montpellier pour le premier match à domicile de la saison. Toujours cette difficulté à se frotter aux centre de formation aussi tôt dans la saison. Une équipe de Montpellier qui a débuté sa saison par un succès 31 à 25 contre Draguignan grâce à une répartition très homogène des buts : neuf garçons ayant scoré au moins à deux reprises.
(Par Mickaël Nassieu)