“On est là pour jouer alors jouons”

“On est là pour jouer alors jouons”

1 décembre 2020 0 Par CLEMENCE

Laurent Touboul, Capitaine de notre Nationale 1, décrypte l’évolution de la situation !

Laurent, si la situation sanitaire ne se dégrade pas à nouveau, nous avons enfin un planning : la salle pour le 20 janvier et un premier match le 6 février. Ton sentiment ?

Ma réaction est positive à 100%. On peut commencer à entrevoir la lumière au bout du tunnel et se fixer un cap et des objectifs. Même si ces arrêts, en salle, puis ensuite complet, ont été difficiles pour les organismes et les têtes et ont cassé notre saison et nos routines de sportifs et de compétiteurs, je reste fixé sur mes positions, quitte à ne pas penser comme la majorité du monde du handball amateur et loisir.

C’est à dire ?

Au moment où on comptait les morts et les personnes en situation de réanimation chaque jour, il fallait évidemment se mettre en retrait et laisser nos envies et notre passion de côté. Nous ne sommes que des amateurs ou des pratiquants de loisir. Les professionnels ont pu, eux, à juste titre, continuer. Comme tout un chacun dans sa profession.

Les objectifs ?


A titre personnel, j’espère pouvoir maintenant pouvoir finir ce championnat de Nationale 1, quelle qu’en soit la formule et aller chercher un second maintien d’affilée. J’ai eu l’honneur d’être le Capitaine des deux dernières montées, je ne veux pas être celui d’une descente, surtout pour ma dernière saison. Cette équipe doit rester en Nationale 1 et continuer sa progression et on va le montrer sur le terrain.

Seulement quinze jours en salle avant un premier match n’est ce pas trop juste ?


C’est le point le plus délicat. Mais on va reprendre en extérieur en respectant les règles du Gouvernement, notamment le couvre-feu, à partir du 15 décembre et jusqu’au 20 janvier.

Tu sembles beaucoup relativiser les différentes décisions ?


Je ne me pose plus de question. On nous donne le règlement, s’il est définitif, on s’adapte et on se demande comment anticiper et gérer. On a un entraîneur, à lui de nous faire le meilleur programme, à nous de gérer nos organismes également et de bien se préparer. On veut tous jouer et là si cette reprise se confirme d’ici au 20 janvier, jouons. On est là pour jouer, se faire plaisir et partager ensemble sur le terrain. Les débats infinis ou chacun a son avis et dit tout et son inverse, c’est très français , mais ça ne m’intéresse pas. Relativisons, nous sommes juste une équipe parmi soixante en Nationale 1, amateurs et dans un sport confidentiel.