N1M-31/10/2019

31 octobre 2019 0 Par CLEMENCE
  • 31/10/2019

Deux jours avant la septième journée du championnat, Olivier Inghilleri, entraîneur de notre Nationale 1, évoque la situation actuelle. Notre équipe est lanterne rouge du championnat avec six défaites.

Coach, comment va l’équipe après la rageante défaite d’il y a quinze jours à la maison contre Lyon ?
Lyon, c’était important. On est forcément déçu de ne pas avoir gagné car c’était un match à notre portée. Mais nous avons commis trop d’erreurs en défense et pas mal en attaque également. Et puis, en toute honnêteté, l’arbitrage ne nous a pas aidé à certains moments.

Malheureusement le bilan est ce qu’il est depuis le début de saison avec six défaites en six journées. Quel est ton point de vu sur la situation ?
C’est difficile car notamment en déplacement tu subis de lourdes défaites lors de très longs déplacements que nous n’avions pas à gérer l’année dernière. Il faut toujours du temps pour s’en remettre. On a pas gagné un match. Et on sait que pour nous ça commence à devenir des matchs couperet qui vont conditionner la suite de notre championnat. On savait que ce serait une année compliquée. Nous n’avons pas énormément de rotations mais on essaye de faire au mieux avec la forme du moment. Là, en plus, on doit se passer de Greg pendant environ six semaines en raison d’une lésion musculaire. Ça ne va pas nous faciliter la tâche. On va travailler et on verra bien où on en est dans deux matchs.

C’est mentalement que ça va commencer à se jouer maintenant pour ne pas décrocher ?
Ce qui est certain, c’est qu’on va continuer de tout donner. On arrive dans un championnat de Nationale 1 qui se professionnalise avec des équipes qui ont parfois deux ou trois contrats pros et surtout beaucoup de jeunes qui ne font que ça. J’ai une équipe expérimentée avec tout ce que ça englobe : fatigue, blessures, vie de famille et vie professionnelle. Malgré tout, je le redis, personne ne rechigne au travail sous prétexte qu’on est parti pour une année difficile. On continue de mettre des choses en place ou encore à travailler la vidéo pour donner un maximum d’informations aux joueurs et réussir à contrer l’adversaire. Après entre la théorie et la pratique…  Il y a quand même des gabarits bien différents avec la Nationale 2. C’est ça la vie d’un sportif, d’une année à l’autre tu dois composer avec des sentiments bien différents. Il faut justement savoir évoluer ces années là et s’en servir pour les suivantes.

Arrive maintenant deux déplacements face à deux équipes vont aussi sans doute se battre pour le maintenant. On commence à être au pied du mur ?
Là, on va à Bagnols-sur-Cèze samedi, on connait cette équipe pour l’avoir joué en coupe l’année dernière mais là, c’est chez eux et c’est bien entendu un contexte complètement différent. Quand on voit le classement, c’est un match un peu plus à notre portée que certains mais je reste persuadé que leurs résultats de début de saison n’est pas à la hauteur de leur potentiel. De plus, quand on les a joué en coupe, on était en pleine bourre à ce moment là. Tu es forcément ultra-motivé quand tu joues une équipe d’un niveau supérieur. Tu peux te transcender. Aujourd’hui, tu dois composer avec le doute.

Un dernier mot ?
Les joueurs se rendent bien compte qu’il y a un vrai écart de niveau avec certaines équipes et que c’est difficile de rivaliser. Mentalement, c’est toujours difficile de perdre avec de gros écarts, même si on savait que ce serait dur. Ça reste compliqué. On va tout donner pour s’en sortir. Ce niveau Nationale 1 il faut le mériter et aujourd’hui on peut constater que même si le club a énormément grandi depuis plusieurs saisons, il est encore juste pour être serein en N1M. L’équipe est consciente de la situation. On essaye de donner le mieux. Les garçons font tout ce qu’ils peuvent pour inverser la tendance, même si c’est difficile, soyez-en certains.