N1M-08/09/2019
- 08/09/2019
Sans langue de bois et sans détours, Olivier Inghilleri revient avec frustration sur le premier match de Nationale 1 de l’équipe. Une défaite où les garçons auront loupé leur rendez-vous…
Olivier, au final un score de 34 à 25 alors que l’équipe a été au contact tout le match, mais les dix dernières minutes, sans marquer, ont été fatales…
Au contact oui et non. On a connu un début de match compliqué. Eux sont donc vite passés devant. Du coup, on a couru au score une bonne partie de la première mi-temps. On revient au contact, mais on gère mal des moments importants. Au lieu de réussir à faire la différence et faire pourquoi pas basculer le match, on prend des buts sur des mauvaises passes etc… Il aura manqué aussi parfois quelques arrêts de plus, trop d’immanquables de loupés en attaque. Au final il y a un gros écart. On a pas su rentrer tout de suite dans le match et à ce niveau là ça ne pardonne pas.
On sent beaucoup de regret ?
Oui car on pouvait ramener les trois points de là bas. On avait, entre guillemets, la chance de commencer par une équipe qui, comme nous, monte de Nationale 2. Donc un profil plus abordable que des formations historiques de ce niveau ou même de Pro D2. Mais ils ont été plus rigoureux que nous, notamment en défense et ont montré plus d’envie, de détermination, plus d’engagement.
Le mental a été défaillant ?
J’avais mis en garde les garçons après les matchs amicaux. Il n’y a pas de secret. Ce que tu montres en match amicaux, ça se retrouve en match officiel. J’avais demandé de l’engagement notamment en défense, d’aller chercher le contact, de toucher les joueurs etc… On a les a laissé venir. Même s’ils n’ont pas de gros gabarits, on a été en difficulté. Quand tu montres un certain investissement en amical, tu ne peux pas te transcender du jour au lendemain et proposer autre chose sur un match de championnat.
Comment expliquer les dix dernières minutes sans marquer alors que le score était de 28 à 25 à ce moment là ?
Ce n’est pas que nous n’avions pas de solutions. Mais on a pas fait les bons choix. On a raté des immanquables. On a courru après le score et nous n’étions plus sereins. Du coup tu prends des deux minutes bêtement, vous rajoutez à ça deux ou trois décisions arbitrables, les joueurs qui s’énervent etc… Ça fait beaucoup et le trou s’est creusé alors que je veux croire que la réalité n’est pas cet écart de neuf buts.
Il va falloir se relever et vite rebondir…
Oui car ce premier match était une chance pour décrocher une victoire tout de suite, s’enlever ça de la tête et aborder la suite plus sereinement. Là on va recevoir Villeurbanne, une équipe habituée en Nationale 1 avec un club qui a un passé de haut niveau et qui aura des armes plus percutantes. Gagner cette première journée aurait été intéressant pour aborder la suite. Là on va avancer avec Bourgoin en tête… C’est mental et individuellement les joueurs doivent montrer autre chose, de poste à poste, pour que collectivement ça aille mieux. Je le redis, à ce niveau là, tu ne peux pas être à 90 ou 95%. Il faut être à 100% tout le temps. Il faut travailler et se remobiliser.