Baby Hand-01/09/2019
“Le premier objectif est de développer leur confiance, puis leur sens de la créativité. Mais aussi améliorer la motricité de séance en séance. Dès qu’ils auront la confiance de courir avec le ballon sans se faire mal, on pourra passer à la vitesse supérieure. Chaque samedi matin, aux travers de jeux, on leur raconte une histoire. A travers cette histoire, ils doivent se mettre dans le personnage et essayer de reproduire ce qu’on leur demande. En début de saison, certains ne savent pas encore sauter un obstacle. Le but est rapidement d’assimiler cela puis de bien jeter le ballon. Le but est qu’ils connaissent l’exercice sur le bout des doigts, qu’ils reproduisent sans problème ce qu’on va leur demander. Au début, tu as encore l’hésitation. Ils ne savent pas comment il faut le faire, ni pourquoi il faut le faire et ont encore cette peur de ne pas réussir. Il faut donc développer leur sens de la confiance. On demande aux parents de participer pour que les petits aient l’exemple. Alors ils sont là, acteurs, pendant les exercices. A travers ce que le papa ou la maman va faire, l’enfant va se dire que lui aussi il est capable de le reproduire. Moi, je redeviens une enfant. J’adore être au contact des gosses. A cet âge, ils ne connaissent rien, alors c’est énorme de leur transmettre quelque chose. Je suis contente quand ils réussissent ce que je demande : c’est trop classe. Pour certains, au départ, le papa est un exemple. Alors le papa est là et produit l’exercice. Mais, au fur et à mesure, quand justement ce travail de confiance porte ses fruits, l’enfants lui même demande à ce que le parent ne soit pas là pendant la séance. Il arrive donc souvent, arrivé en mars – avril, qu’il y ait peu de parents dans la salle, à la demande de l’enfant. Non seulement parce que le jeune a progressé, qu’il a confiance en lui et puis aussi parce qu’il a créé des liens avec son éducateur et les autres enfants.” Kaffy Gomis.